Les services à la personne font partie des secteurs d’activités permettant d’échapper au chômage. En aide aux ménages, ils permettent le confort et le bien-être des personnes souffrantes, ou qui ont un emploi du temps chargé. Durant ces dernières années, les statisticiens constatent un engouement marqué pour les métiers relatifs à ce domaine. Détails.

Comprendre la notion de services à la personne

Les services à la personne sont un ensemble d’activités professionnelles basées sur l’aide aux ménages et aux personnes souffrantes, et qui permettent de gagner de l’argent. En termes simple, ce sont des emplois à temps plein, partiel ou à exercer en shift nuit. L’individu peut exercer en travail libéral et se faire payer par chèque emploi service universel ou CESU. Il peut également travailler pour le compte d’une agence, organisme ou entreprise agréée et se faire payer par cette structure. Les services à la personne englobent des activités comme la garde d’enfants à domicile, les travaux de jardinage chez un particulier, l’assistance administrative à domicile, aux personnes âgées ou handicapées, l’aide à la mobilité des personnes dépendantes, les soins et promenades d’animaux domestiques…

Un secteur porteur

Vu les problèmes de recrutement et de postes non pourvus dans le monde du travail, les services à la personne luttent efficacement contre le chômage. Les chiffres émis par les statisticiens le confirment. Rien qu’en 2014, le secteur des services à la personne réunissait environ 1,4 millions de professionnels. En juillet 2016, pas moins de 35 000 organismes œuvraient dans ce secteur d’activité. Ces professionnels génèrent environ un million d'emploi. Toujours pour cette même année, les personnes exerçant en indépendant tournent autour de 500 000.

Une demande croissante sur le marché du travail

Les services à la personne sont des métiers à part entière. Il y a effectivement la notion de temps plein, temps partiel ou travail de nuit mais dans tous les cas, c’est toujours un travail rémunérateur. Il faut savoir que la fiscalité du secteur est changeant et a tendance à être moins profitable. Si, avec la loi Borloo, le TVA à taux réduit était de 5,5%, elle est passée à 7% en 2011 et à 10% en 2014. Seuls des services d’assistance aux personnes handicapées ou à mobilité réduite jouissent d’un TVA à taux réduit à 5,5%. Malgré tout, le recrutement est toujours en hausse pour le secteur. Des personnes en reconversion professionnelle s’orientent même vers ces activités rémunératrices.